La rénovation de la patinoire de Davos a été achevée l’année dernière. Quelles adaptations de construction et d’exploitation ont été effectuées ?

Trois domaines ont nécessité des mesures : Une adaptation de la situation des issues de secours rendue nécessaire par la loi, un fonctionnement des vestiaires qui n’était plus adapté pendant la Spengler Cup et un service de restauration nécessitant des adaptations. Dans le cadre de la transformation, trois des quatre tribunes ont été entièrement reconstruites. Parallèlement, un « anneau d’évacuation » a été créé tout autour de la salle, qui est bien sûr aussi utilisé pour remplir le stade. Ainsi, le nombre de voies d’évacuation a été augmenté et les différentes voies d’évacuation ont été élargies. Les quatre nouvelles cages d’escalier de secours à chaque coin du stade en font également partie. Mais le point central est certainement l’anneau, qui permet non seulement d’accéder à tous les secteurs des spectateurs, mais qui est également l’emplacement des différents stands de restauration. Ainsi, chaque visiteur a accès à l’ensemble de l’offre de restauration de la patinoire, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Des adaptations ont également été effectuées au niveau des vestiaires. Quelles améliorations étaient au centre des préoccupations ?

Dans le cadre de la Coupe Spengler, six équipes, y compris le HC Davos, occupent les vestiaires pendant une semaine. Cela nécessite donc beaucoup de place. C’est pourquoi les vestiaires ont été conçus de manière à pouvoir garantir un agencement idéal pour les exigences de la Coupe Spengler et pour le championnat.

Dans le cadre de la rénovation, des travaux ont-ils également été effectués pour réduire les coûts d’exploitation ?

Dans le cadre de la rénovation, la technique du bâtiment a également été mise à jour et l’ensemble de l’éclairage du stade de glace a été remplacé par des LED. Cela entraîne une économie de l’ordre de 100 000 kWh par an, ce qui correspond à près de 10% de nos besoins énergétiques annuels. De plus, l’installation photovoltaïque communique avec les températures de la glace dans la patinoire et la salle d’entraînement.

Le stade de glace de Davos génère également de l’électricité en régie propre. Quelle est la production ?

Grâce à des panneaux solaires installés sur le toit de la salle d’entraînement, juste à côté de la patinoire, nous obtenons une production annuelle de 300 000 kWh. L’énergie est directement acheminée vers la patinoire. C’est là que se trouve un point de comptage central pour la patinoire, la salle d’entraînement et le réseau de chaleur – en cas de besoin, nous transmettons notre chaleur résiduelle à la piscine couverte située à proximité.

L’hiver prochain, il faut s’attendre à une pénurie d’énergie en raison de la situation politique actuelle. Les installations sportives en particulier sont souvent mentionnées dans ce contexte. Dans quelle mesure y sont-elles préparées ?

Notre crainte est bien sûr un shut-down généralisé pendant une certaine période. Il est impossible de priver une patinoire d’énergie pendant trois semaines et de redémarrer ensuite l’exploitation sans reconstruire entièrement la patinoire. Un scénario possible serait de réduire l’entretien de la glace, relativement gourmand en énergie, à un minimum absolu. Un tel mode de fonctionnement nécessite toutefois toujours une certaine quantité d’énergie. Même avec la meilleure volonté du monde, un système de refroidissement ne peut pas fonctionner sans électricité.