Actuellement, le parc sportif Bergholz s’occupe de deux projets partiels importants – un concept de développement de l’ensemble de l’installation et un projet de numérisation. Quel a été l’élément déclencheur ?

Le budget pour un concept de développement de l’installation avait déjà été alloué avant mon entrée en fonction. Après une période de familiarisation avec les processus existants et de nombreux entretiens avec des collaborateurs qui m’ont proposé de nombreux projets d’optimisation, j’ai ressenti un grand besoin d’agir, notamment sur le thème de la numérisation. Les processus dans ce domaine fonctionnent parfois de manière inefficace. Les idées sont nombreuses, le besoin de coordination est donc important.

Un appel d’offres a été lancé pour la réorientation du système d’accès et de réservation, mais il a été annulé. Que s’est-il passé ?

L’objectif de l’appel d’offres était de regrouper les systèmes de caisse et de réservation en un seul outil – avec l’ambition de réduire les interfaces correspondantes. Mais l’appel d’offres a révélé qu’un tel système répondant à nos besoins n’existait pas sur le marché. Nous avons donc décidé de continuer à développer notre système de réservation, qui est en soi un bon système, et de mettre en place en parallèle un système de caisse – existant ou nouveau – que nous relierons à une interface intelligente. L’interruption du projet ne doit donc pas être considérée comme un échec, mais comme un jalon important sur la voie de la bonne solution.

D’autres connaissances importantes ont-elles été acquises dans le cadre du projet ?

Très clairement, la prise en compte du facteur humain. En impliquant la direction et d’autres collaborateurs, il s’est avéré qu’il ne fallait pas sous-estimer le risque de surmenage. Si nous avions effectivement trouvé cet « outil à tout faire » et l’avions introduit pour l’été prochain, cela aurait entraîné d’énormes pics de charge pour toute l’équipe et, dans le pire des cas, un problème d’acceptation.

Jetons un coup d’œil au concept énergétique du Sportpark Bergholz – on le qualifie volontiers de techniquement bien pensé et durablement optimisé. Sur quoi repose ce concept ?

Notre concept global vise à minimiser la consommation d’énergie. Outre la chaleur résiduelle issue de la production de glace, un répartiteur de flux dit « Zortström » assure une répartition optimale de la chaleur de l’eau chaude. Nos flux d’énergie internes sont soigneusement mis en réseau et une centrale de cogénération à gaz ainsi qu’une installation solaire thermique soulignent le concept de durabilité et définissent le standard Minergie. La part d’auto-approvisionnement de l’installation en électricité est d’environ 30%.

Plutôt inhabituel : à Wil, Lidl Suisse n’est pas seulement le sponsor du nom du stade de football, mais aussi celui de tout le parc sportif Bergholz. Comment en est-on arrivé là ?

Après un partenariat de plusieurs années avec l’entreprise IGP, qui a pris fin en 2019, j’ai reçu le mandat, lors de mon entrée en fonction, d’intensifier la recherche d’un nouveau partenaire. Pour le FC Wil en particulier, un tel partenariat est existentiel pour financer les contributions aux infrastructures. Le contact avec les responsables de Lidl Suisse existait déjà depuis un certain temps. Le facteur décisif pour la coopération a finalement été le fait de pouvoir donner son nom non seulement au stade de football, mais aussi à l’ensemble du parc sportif, qui s’adresse certes à un public cible régional, mais très large. Les possibilités de contact – que ce soit dans le contexte sportif, dans la gastronomie ou dans le cadre d’événements – sont extrêmement variées et permettent à Lidl d’être proche de ses clients comme il le souhaite.